Une nouvelle loi revendiquée pour le droit de mourir dans la dignité

L’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) préconise une nouvelle loi pour le droit au « laisser mourir ».

L’objectif : respecter le choix de la personne en souffrance ou qui ne souhaite plus continuer à vivre..

95 % des Français prônent la liberté de choisir même si la loi interdit l’euthanasie et le suicide assisté.

Les adhérents de l’ADMD veulent voir une évolution de la loi Leonetti, loi relative aux droits des malades et à la fin de vie. Leur démarche vise à mettre en place une mesure qui permettra à la personne en fin de vie de choisir comment et où il souhaite mourir.

Les militants ne trouvent pas juste que ce soit toujours le corps médical qui décide (selon la loi Leonetti) en « cas de demandes irraisonnables ».

L’ADMD préfère que l’euthanasie soit vue comme un geste d’amour pour apaiser la personne en souffrance, plutôt qu’un geste de mort. L’association ajoute que Les Français en fin de vie sont contraints de se déplacer en Belgique ou en Suisse pour pouvoir accéder au droit de « laisser mourir ».

Une situation défavorable puisque tout le monde n’a pas les moyens de s’y rendre.

De plus, dans les pays comme la Belgique et la Suisse, la décision est prise de manière collective entre les professionnels de santé et la famille.

Et aucune personne, à part le docteur ou le patient, ne peut intervenir.

Le gouvernement est pointé du doigt pour le manque de réaction sur le sujet.

L’ADMD rappelle à juste titre le cas de Marie Humbert, connue pour son long combat sur l’euthanasie, qui avait aidé à abréger les souffrances de son fils devenu tétraplégique.